Sommaire
Le désir de changer de métier peut survenir à tout moment dans une vie professionnelle. Si pour certains, l’expérience passe comme une lettre à la poste, pour d’autres, elle peut se transformer en parcours de combattant. Par quelles étapes faut-il passer et quelles sont les formes d’accompagnement disponibles ?
Se poser les bonnes questions pour réussir sa reconversion professionnelle
Une large majorité de travailleurs ont déjà changé de profession ou de secteur d’activité durant leur vie professionnelle. C’est donc une expérience naturelle qui nécessite cependant une mûre réflexion. La durée des démarches nécessaires à une reconversion professionnelle est largement variable d’une personne à l’autre et d’un métier à l’autre. Généralement, il faut compter entre 6 et 36 mois pour voir l’aboutissement du processus.
Il est judicieux d’étudier un certain nombre de points avant de se lancer dans l’aventure : atouts et handicaps de la situation professionnelle actuelle, vie sociale et affective, état de santé physique et mental, état des finances personnelles, aptitudes particulières, passions, blocages… L’analyse de ces paramètres aide grandement à tracer les contours de son projet.
L’inventaire permet d’identifier l’origine du mal-être au travail, et dans certains cas, des surprises peuvent arriver. En effet, il se peut que la nature du travail ne soit pas à mettre en cause, mais plutôt la manière de travailler ou l’ambiance qui règne dans l’entreprise. Dans d’autres cas, les conditions de travail sont excellentes, il faut donc voir du côté de la vie personnelle. Le manque de reconnaissance ou la surcharge de travail peuvent également être des facteurs déterminants pour une prise de décision de changer de métier ou d’entreprise.
Quelles sont les offres d’accompagnement disponibles ?
Pour réussir une reconversion professionnelle, le mieux, c’est de s’adresser à un coach dont le rôle est d’aider la personne à prendre la bonne décision et de lui indiquer les démarches à suivre lors d’une reconversion. Le bilan de compétences s’impose comme une évidence pour faire le point sur ses acquis et pour identifier les points à améliorer. Cela passe par de tests et des entretiens dirigés par un consultant. Le financement peut être pris en charge par l’entreprise, un organisme public ou via le compte personnel de formation (CPF).
Une fois le bilan de compétences établi, un projet professionnel peut être mis en route à l’aide d’un plan d’action qui peut comprendre des formations ou une validation des acquis par l’expérience (VAE). Pour maximiser la portée du bilan de compétences, il peut être avantageux de l’assortir d’un bilan mobilité qui sert à redynamiser le parcours professionnel. Divers organismes disséminés sur tout le territoire national proposent ces accompagnements. Une personne vivant par exemple dans le sud-ouest de la France peut s’adresser à un centre de formation à Béziers, Perpignan ou Montpellier.